Albert Einstein


Ajouté le 17 Janvier 2008 à 04h05.

Catégorie : Célébrités | Vu 3431 fois.


Albert Einstein
La maison de Albert Einstein.

Coordonné GPS de Albert Einstein : 40°20'36.17" N 74°40'00.14" W
Fichier .kmz (à ouvrir avec Google Earth) : albert-einstein
Pays, ville : USA, New Jersey, Princeton

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Résumé : Albert Einstein (14 mars 1879 à Ulm, Württemberg, Allemagne - 18 avril 1955 à Princeton, New Jersey, États-Unis) était un physicien allemand, puis apatride (1896), suisse (1899), et enfin helvético-américain (1940). Il était d'origine juive.

Il a publié la théorie de la relativité restreinte en 1905 et une théorie de la gravité dite relativité générale en 1915. Il a largement contribué au développement de la mécanique quantique et de la cosmologie. Il a reçu le prix Nobel de physique en 1921 pour son explication de l'effet photoélectrique. Son travail est notamment connu pour l'équation E=mc² qui quantifie l'énergie disponible dans la matière.

Quatre ans après ces articles, il est reconnu par ses pairs. Les offres de travail se multiplient. Son fils Eduard naît en 1910.

En 1911, il est invité au premier Congrès Solvay, en Belgique, qui rassemble les scientifiques les plus connus. Il y rencontre entre autres Marie Curie, Max Planck et Paul Langevin.

Il est nommé à l’Académie des sciences de Prusse en 1913.

En 1914, il déménage en Allemagne et habite à Berlin de nombreuses années, et les propositions de travail allemandes lui permettent de se consacrer tout entier à son travail de recherche. À ce moment, Mileva et Albert se séparent, et ce dernier commence à fréquenter une cousine berlinoise, Elsa. Il clame aux abords de la Première Guerre mondiale ses opinions pacifistes.

La ville de Berlin lui avait promis le cadeau d’une maison. Avec le temps, ce ne sera finalement qu’un terrain sur lequel il dut faire construire de sa poche. Il choisit un endroit calme à Caputh, près du lac de Havelsee, où il faisait souvent de la voile.

Dans un livre de 1916, il a publié sa théorie de la gravitation, connue aujourd’hui sous le nom de la relativité générale. La mise en place de cette théorie fut justifiée dans un "souci de cohérence scientifique"[2].

La clé de voûte de la théorie est les « Équations du champ » qui décrivent le comportement du champ de gravitation (la métrique de l’espace-temps) en fonction du contenu énergétique et matériel. Pendant longtemps, on a prétendu que David Hilbert fut le premier à avoir trouvé ces équations (suite à des discussions avec Einstein toutefois)[3]. La théorie de la relativité ainsi que ses ouvrages de 1905 et 1916 forment la base de la physique moderne. La relation entre Einstein et la physique quantique est très remarquable — d’un côté, certaines de ses théories sont la base de la physique quantique, en particulier son explication de l’effet photoélectrique, d’un autre côté, il a refusé beaucoup d’idées et d’interprétations de la mécanique quantique plus tard.

En 1927, invité au cinquième Congrès Solvay, il a de nombreuses conversations avec Niels Bohr à ce sujet. Il dit alors : « Gott würfelt nicht » (« Dieu ne joue pas aux dés ») pour marquer son opposition à l’interprétation probabiliste de la physique quantique, ce à quoi Niels Bohr répondit « Qui êtes-vous Albert Einstein pour dire à Dieu ce qu’il doit faire ? ». Le paradoxe quantique qu’il arrivera à préciser plus tard avec Podolsky et Rosen à Princeton (paradoxe EPR) reste aujourd’hui très important.

En politique, Einstein était avant tout un pacifiste, même s'il put déconseiller l'objection de conscience à un jeune Européen qui lui écrivit dans les années 1930, « pour la sauvegarde de son pays et de la civilisation ». Einstein est lié à beaucoup de causes pacifistes, car il accepta toujours de défendre une cause qu'il trouvait juste. Il répondit ainsi aux communistes que les peuples devaient s'occuper d'abord de pacifisme afin d'avoir les conditions nécessaires pour ensuite pouvoir faire du socialisme. Il prononcera cet apophtegme : « Si un homme peut éprouver quelque plaisir à défiler en rang aux sons d'une musique, je méprise cet homme… Il ne mérite pas un cerveau humain puisqu'une moelle épinière le satisfait. » (dans Comment je vois le monde, publié à partir de 1934) faisant ainsi référence à l'armée, institution qu'il méprisait.

En 1913, il est cosignataire d'une pétition pour la paix que trois savants allemands signeront. C'est le pendant du Manifeste des 93 intellectuels allemands.

Einstein fut un supporter du sionisme. En 1920, il accompagne le leader sioniste Chaim Weizmann aux États-Unis dans une campagne de récolte de fonds. Il se rend également en Palestine mandataire dans le cadre de l'inauguration de l'université hébraïque de Jérusalem. Ses apparations donnent un prestique politique à la cause sioniste. Suite à une invitation à s'établir à Jérusalem, il écrit dans son carnet de voyage que « le coeur dit oui (...) mais la raison dit non ». Selon Tom Segev, Einstein apprécie son voyage en Palestine et les honneurs qui lui sont faits. Il rapporte néanmoins un point noir quand voyant des Juifs prier devant le mur des lamentations, Einstein commente qu'il s'agit de personnes collées au passé et faisant abstraction du présent.

Il analysa bien l'évolution de la situation entre les deux guerres en Allemagne. Il eut d'assez bons mots, car il avait une vision très rationnelle des hommes : « Pour l'instant, je suis un savant allemand, mais si je viens à devenir une bête noire, je serai un juif suisse »). Il recevait des menaces de mort dès 1922. De violentes attaques eurent lieu contre la théorie de la relativité en Allemagne (mais aussi en Russie). Par exemple, Philipp Lenard, « chef de la physique aryenne ou allemande » attribuait à Friedrich Hasenöhrl la formule E=mc² pour en faire une création aryenne. [5]. Einstein démissionna de l'académie de Prusse en 1933. Il fut par contre exclu de celle de Bavière, qu'il ne put quitter volontairement à temps. Cette année-là, Einstein, en voyage à l'étranger, ne retourna pas en Allemagne, où le régime nazi avait pris le pouvoir en janvier. Après un séjour en Belgique, il déclina une proposition de la France de l'accueillir comme professeur au Collège de France, et partit aux États-Unis à Princeton.

Le 2 août 1939, il rédigea une lettre à Roosevelt qui contribua à enclencher le projet Manhattan. En 1945, lorsqu'il comprend que les États-Unis vont réaliser la première bombe atomique de l'histoire, il prend l'initiative d'écrire une nouvelle fois à Roosevelt pour le prier de renoncer à cette arme[7]. Après la guerre, Einstein milite pour un désarmement atomique mondial, jusqu'avant sa mort en 1955 où il confesse à Linus Pauling : « j'ai fait une grande erreur dans ma vie, quand j'ai signé cette lettre. »

Einstein s'est exprimé sur ses convictions socialistes en 1949, soit en plein maccarthysme, dans un essai intitulé « Pourquoi le Socialisme » (publié dans la Monthly Review[8]). Sa correspondance révèle qu'il effectuait un rapprochement entre le maccarthysme et les évènements des années 1930 en Allemagne. Il écrivit au juge chargé de l'affaire Rosenberg pour demander leur grâce, aida de nombreuses personnes qui voulaient immigrer aux États-Unis ; contacté par William Frauenglass, un professeur d'anglais de lycée suspecté de sympathies communistes, il rédigea un texte dénonçant ouvertement le maccarthysme et encourageant les intellectuels à résister à ce qu'il qualifie de « mal ». Le FBI (en fait son président, J. Edgar Hoover) a ouvert un dossier sur lui, disponible sur leur site[9]. Joseph McCarthy lui-même attaque Einstein au Congrès en le traitant « d'ennemi de l'Amérique ». On soupçonne sa secrétaire, Helen Dukas, d'espionnage pour Moscou. Les médias se déchaînent. Au milieu de ce lynchage organisé, Bertrand Russell prend sa défense. L'affaire a été classée en 1954, aucune preuve n'ayant été trouvée.

En décembre 1948, il co-signe une lettre condamnant le massacre de Deir Yassin.

Il est désappointé par ce qu'il peut connaître de l'Union soviétique. Il lui apparaît que le principe du gouvernement des peuples par eux-mêmes, le fait de travailler pour eux-mêmes, lui semble plus propice à l'épanouissement individuel que celui de l'exploitation du grand nombre par une minorité. Par ailleurs, il a préfacé le Livre Noir, recueil de témoignages sur l'extermination des juifs par les nazis pendant la guerre dans la Russie Soviétique (ISBN 2742706232).

Ben Gourion lui proposa en 1952 la présidence de l'État d'Israël, qu'il refusa. L'ambassadeur raconte les raisons de son refus : « D'abord, si je connais les lois de l'univers, je ne connais presque rien aux êtres humains. De plus, il semble qu'un président d'Israël doit parfois signer des choses qu'il désapprouve, et personne ne peut imaginer que je puisse faire cela. » Il légua ses archives à l'université de Jérusalem.

Einstein fut somme toute un pacifiste à la philosophie extrêmement rationnelle, un peu contemplatif, un être un peu asocial qui aimait l'humanité. Il a constamment méprisé l'agitation humaine et a toujours préféré le calme. Pour connaître ses pensées sur la religion ou la guerre, on peut lire ses citations.

Il a lutté pendant la Guerre froide en s'exprimant contre la course aux armements, appelant, par exemple avec Bertrand Russell et Joseph Rotblat, les scientifiques à plus de responsabilités, les gouvernements à un renoncement commun à leur prolifération et leur utilisation, et les peuples à chercher d'autres moyens d'obtenir la paix (création du Comité d'urgence des scientifiques atomistes en 1946, Manifeste Russell-Einstein en 1954). Il fut nommé directeur du Comité à l'Énergie atomique des Nations unies, mais démissionna quand il se rendit compte de son inutilité. Précisons qu'il ne participa pas à la construction de la bombe atomique. Il n'en eut pas même l'idée. Ce fut Robert Oppenheimer qui la dirigea.

Il a toujours insisté sur la nécessité de créer un État mondial.... Lire la suite (wikipedia)




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