Palais de Tokyo


Ajouté le 29 Septembre 2007 à 07h44.

Catégorie : Monuments | Vu 427 fois.


Palais de Tokyo
Le monument Palais de Tokyo.

Coordonné GPS de Palais de Tokyo : 48°51'51.12" N 2°17'50.09" E
Fichier .kmz (à ouvrir avec Google Earth) : palais-de-tokyo
Pays, ville : France, Paris

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Résumé : Le Palais de Tokyo est un bâtiment consacré à l'art moderne et à l'art contemporain (nom d'origine : « Palais des Musées d'art moderne »), situé au 13, avenue du Président-Wilson dans le 16e arrondissement de Paris. L'aile Est du bâtiment, qui appartient à la Ville de Paris, abrite le musée d'art moderne de la Ville de Paris tandis que l'aile Ouest, qui appartient à l'État, accueille depuis 2002 un centre d'art contemporain, le Palais de Tokyo / Site de création contemporaine.

Le bâtiment du Palais de Tokyo donne, du côté de la Seine, sur l'avenue de New-York qui a porté le nom de Quai Debilly puis Avenue de Tokio (de 1918 à 1945). Un arrêté municipal du 14 mai 1997 a attribué le nom de Place de Tokyo (avec une graphie différente de celle de l'ancienne avenue) à une aire de stationnement située devant le Palais de Tokyo, du côté de l'avenue du Président-Wilson.

Le bâtiment occupe une partie du site de l'ancienne manufacture de tapis de la Savonnerie, transférée en 1826 dans l'enceinte de la manufacture des Gobelins. Dans les années 1930, ce lieu appartenait à la Manutention militaire.

En 1934, confronté à l'exiguïté du musée du Luxembourg, et après l'abandon du projet d'Auguste Perret pour une cité des musées à l'emplacement du Trocadéro, l'État décide de construire un musée national d'Art moderne. Un accord avec la Ville de Paris, propriétaire des terrains, ajoute au programme de l'opération un musée municipal d'Art moderne, qui doit être une annexe du musée du Petit Palais.

Le concours d'architecture est remporté par Jean-Claude Dondel, André Aubert, Paul Viard et Marcel Dastugue, dont le projet est préféré à 127 autres, parmi lesquels ceux de Le Corbusier ou Mallet-Stevens. Ils édifient un bâtiment de style sobre et monumental, composé de deux ailes parfaitement symétriques séparées par une fontaine et des escaliers. Les plafonds vitrés permettent d'éclairer la plupart des pièces de manière zénithale avec la lumière naturelle. Malheureusement, les aménagements ne sont jamais achevés, notamment la salle de conférences placée sous la terrasse supérieure ne sera jamais ouverte.

Le bâtiment reçoit à l'extérieur un important décor sculpté : bas-relief d'Alfred Janniot, statue en bronze d'Antoine Bourdelle représentant la France, métopes de Marcel Gaumont côté Ouest, de Léon Baudry côté Est, portes en bronze du ferronnier Szabo avec reliefs d'André Bizette-Lindet côté avenue du président Wilson, de Subes avec reliefs de Dideron côté avenue de New York. De nombreuses statues isolées étaient placées sur les terrasses du miroir d'eau : il ne reste que les Nymphes couchées de Louis Dejean, Léon Drivier et Auguste Guénot.

Le 24 mai 1937, le président Lebrun inaugure le « Palais des Musées d’Art Moderne ». Pendant l'exposition universelle de 1937, il abrite une rétrospective de l'art français. Les collections de la Ville de Paris sont présentées dans l'aile Est à partir de 1940, tandis que le musée national d'art moderne ouvre ses portes dans l'aile Ouest en 1942, la véritable inauguration n'ayant toutefois lieu qu'en 1947. Le bâtiment prend plus tard le nom de « Palais de Tokyo » en référence au quai du même nom.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les sous-sols sont utilisés pour entreposer des biens juifs placés sous séquestre. Dans les années 1950, l'aile Est fait l'objet de travaux importants qui permettent l'ouverture en 1961 du musée d'art moderne de la Ville de Paris, constitué à partir des œuvres du Petit Palais.

Les collections du musée national d'art moderne quittent l'aile ouest du bâtiment du Palais de Tokyo en 1977 avec l'inauguration du Centre Georges-Pompidou[1]. Entre 1977 et 1986, un Musée d'art et d'essai y est implanté à titre transitoire. Les réserves du Fonds national d'art contemporain (FNAC) y sont installées au niveau de la Seine jusqu'en 1991, date de leur transfert à La Défense. De 1988 à 1990, l'Institut des hautes études en arts plastiques créé par Pontus Hulten occupe les anciennes salles de sculptures du musée.

De 1984 à 1993, le Centre national de la photographie (CNP) est implanté au Palais de Tokyo, avant d'être installé à l'hôtel Salomon de Rothschild, puis à la Galerie nationale du Jeu de Paume.

L'école du cinéma, la Femis, occupe des locaux au Palais de Tokyo de 1988 à 1995. Avec le projet de déménagement de la Cinémathèque française, mal installée au Palais de Chaillot où l'on souhaite créer une Cité de l'architecture et du patrimoine, se fait jour un projet de « Palais du cinéma » qui regrouperait, outre ces deux institutions, la Bibliothèque-filmothèque du film et de l'image (Bifi). Les occupants du Palais de Tokyo n'entrant pas dans le champ de ce projet sont évacués, à l'instar du FNAC. Un concours d'architecture est organisé, remporté par l'architecte Franck Hammoutène. Des travaux importants sont engagés. Mais le retrait puis le départ de la Femis entraîne une révision à la baisse des ambitions du projet, qui est finalement abandonné en 1998. À compter de 1995, l'aile Ouest du Palais de Tokyo est inoccupée.

Occupant actuellement 7 700 m² sur les 22 000 m² de l’ensemble du bâtiment (soit 35%), le Palais de Tokyo / Site de création contemporaine pourrait facilement étendre son emprise à l'ensemble du bâtiment Palais de Tokyo afin de répondre aux attentes de son public, à la démultiplication des territoires artistiques et aux nombreux projets émanant des artistes eux-mêmes. Toutefois, d'autres projets ont été mis à l'étude, notamment l'affectation des espaces vides du bâtiment au Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou ou à un organisme associé à celui-ci, qui y organiserait notamment des expositions monographiques d'artistes contemporains.

Dominique de Villepin, Premier ministre, a indiqué dans un discours prononcé à la FIAC le 10 octobre 2005 que : « Outre le [Site] de création contemporaine, le Palais de Tokyo s'ouvrira [...] au design, à la mode, à la présentation de collections publiques ou privées d'art contemporains, d'arts décoratifs. Ses salles de cinéma seront concédées selon un cahier des charges répondant au même esprit. »[4] Le ministre de la Culture et de la Communication, Renaud Donnedieu de Vabres, a précisé le 2 février 2006 qu'« un projet global et cohérent va [...] être élaboré, tenant compte de la réussite du Site de création contemporaine, qui sera conforté au sein du nouvel ensemble, et prévoyant une ouverture à des domaines tels que le cinéma, le design et la mode, ainsi que la présentation d’expositions monographiques consacrées à des ensembles significatifs de créateurs vivants de la scène française et d’œuvres issues de collections publiques et privées. »[5]

Lors du discours prononcé pour le trentième anniversaire du Centre Georges-Pompidou le 31 janvier 2007, Jacques Chirac, Président de la République a indiqué que : « le Centre Georges-Pompidou, dont c'est la mission et la vocation, va [...] piloter [la] rénovation et [la] mise en valeur [des espaces actuellement inutilisés du Palais de Tokyo] en vue d'y assurer dès 2009 la présentation d'artistes confirmés de la scène française, dans les domaines des arts plastiques, du design, de la vidéo, du cinéma. Cette mission sera complémentaire du travail remarquable du Site de Création contemporaine, dont l'action pour promouvoir la scène émergente est essentielle et dont l'autonomie sera naturellement garantie. »[6]

Le président du Centre Georges-Pompidou, Bruno Racine, a précisé au journal Le Monde qu'une association de préfiguration serait constituée entre l'État, le Centre Georges-Pompidou et le Palais de Tokyo / Site de création contemporaine afin de définir la configuration exacte de ce nouveau pôle.... Lire la suite (wikipedia)




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