Cathédrale de Canterbury


Ajouté le 24 Septembre 2007 à 10h06.

Catégorie : Monuments | Vu 527 fois.


Cathédrale de Canterbury
Le monument Cathédrale de Canterbury.

Coordonné GPS de Cathédrale de Canterbury : 51°16'46.94" N 1°04'58.40" E
Fichier .kmz (à ouvrir avec Google Earth) : cathedrale-de-canterbury
Pays, ville : Royaume-Unis, Canterbury

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Résumé : La cathédrale de Cantorbéry (Canterbury en anglais) est l'une des plus anciennes et des plus célèbres églises chrétienne d'Angleterre. C’est la cathédrale anglicane de l’archevêque de Cantorbéry , primat de toute l’Angleterre et chef religieux de l’Église anglicane. Siège de diocèse de Cantorbéry (Kent est), elle est le centre de la Communion anglicane. Son titre formel est cathédrale et église métropolitaine du Christ de Cantorbéry.

La cathédrale a mis en place un projet de levée de fond qui espère récolter un minimum de 50 millions de livres sterling pour financer un immense projet de restauration.

Le premier archevêque de la cathédrale fut Augustin de Cantorbéry, qui fut précédemment prieur du monastère bénédictin de Saint-André à Rome. Il fut envoyé en 597 en Angleterre par le Pape Grégoire le Grand.

Saint Bède le Vénérable (Histoire ecclésiastique du peuple anglais) a enregistré la fondation de la cathédrale fondée par saint Augustin, le premier archevêque. Des fouilles archéologiques sous le sol de la nef en 1993 ont révélé les restes de la première cathédrale saxonne qui avait été construite au travers d’une ancienne voie romaine. L’église était dédiée à Saint Sauveur.

Augustin a aussi dirigé la fondation de l’abbaye bénédictine de Saint Augustin (abbaye Saints Pierre et Paul) qui devait être construire à l’extérieur des murs de la ville. Elle dut par la suite dédiée à saint Augustin lui-même et fut pour des siècles l’endroit où se faisaient enterrer les archevêques. Les ruines de cette abbaye font partie de l’English Heritage et sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO avec l’ancienne église de Saint-Martin, qui comporte de l’art roman, même si cela est controversé.

L’une des heures noires de l’histoire de la cathédrale fut la décapitation de Thomas Becket dans le transept au nord-est le mardi 29 décembre 1170 par les gardes qui avaient entendu les mots du roi Henri II d'Angleterre : « Qui va me débarrasser de ce gêneur en soutane ? » alors qu’il était en conflit avec Becket. Les gardes prirent cette expression au pied de la lettre et assassinèrent Becket dans sa propre cathédrale. Becket fut ainsi le deuxième des quatre archevêques de Cantorbéry assassinés (voir Alphege). Le tombeau d’Alphege a été placé sur le côté nord du grand autel.

* Après l’incendie désastreux de 1174 qui détruisit la façade est, Guillaume de Sens fit reconstruire le chœur dans un style gothique plus moderne avec des arcs-boutants, de hautes arches et des voûtes en ogive, soulignant les lignes verticales des piliers et des flèches et créant ainsi des intérieurs tout en hauteur. Plus tard, Guillaume l’Anglais fit ajouter la chapelle de la Trinité pour en faire un tombeau contenant les reliques de saint Thomas Becket. Avec le temps, d’autres personnalités furent enterrés à proximité comme Edouard Plantagenêt (le Prince Noir) et le roi Henri IV d'Angleterre. La tour "Corona" ('couronne') fut construite sur la façade est pour contenir la relique de la tête de saint Thomas qui fut décapité.

Les dons des pèlerins (dont ceux de Geoffrey Chaucer auteur des Contes de Cantorbéry) qui visitèrent le tombeau de Becket, devant lequel, disait-on, se produisaient des miracles, a largement payé la reconstruction onéreuse de la cathédrale et des bâtiments attenants. Le pèlerinage cessa lorsque Henri VIII d'Angleterre s'empara des trésors de la cathédrale et que fut détruit le lieu saint où était conservées les reliques du prélat.

Une curieuse vue d’ensemble de la cathédrale de Cantorbéry et des ses bâtiments annexes, faite vers 1165, est préservée dans le Grand Livre des Psaumes à la bibliothèque du Trinity College (Cambridge). Comme le montra le professeur Willis, ce plan montre le monastère bénédictin au XIIe siècle et nous permet de le comparer avec le plan de Saint Gall datant du IXe siècle. On remarque dans les deux les mêmes principes généraux d’arrangement (qu’on retrouve dans toutes les abbayes bénédictines) et qui nous permettent de déterminer avec précision la disposition des différents bâtiments, alors même que peu de restes des murs nous est parvenu. Cependant pour des raisons locales, le cloître et les bâtiments monastiques sont placés au nord de l’église plutôt qu’au sud comme c’était généralement le cas. Il y a aussi une salle capitulaire séparée, qui avait été prévue à Saint Gall.

Les bâtiments à Cantorbéry comme à Saint Gall forment des groupes séparés. L’église en est le noyau. À son contact, on trouve au nord le cloître et un groupe de bâtiments destinés à la vie monacale. À l’extérieur de cela, à l’ouest et à l’est se trouvent les pièces et les chambres destinées à l’hospitalité que chaque monastère offrait pour recevoir les visiteurs, qu’ils soient prêtres, laïcs, pèlerins, voyageurs ou pauvres.

Au nord, une large cour ouverte sépare la partie non sacrée habitée par des serviteurs laïcs (les étables, les greniers, la grange, la brasserie, la blanchisserie…) placée volontairement aussi loin que possible des bâtiments religieux. Au-delà de l’enceinte du couvent, aussi loin que possible de l’église se trouvait la partie destinée à la charité. L’aumônerie pour soulager les pauvres avec à côté un grand hall formait l’hospice des pauvres.

Les bâtiments les plus importants étaient naturellement ceux dévoués à la vie monacale, incluant deux cloîtres dont le plus grand entourait les bâtiments dont se servaient quotidiennement les moines. L’église se trouvait au sud, le réfectoire ou frater-house à l’opposé de l’église (comme partout ailleurs), le plus loin possible de l’église pour ne pas que les odeurs et les sons du repas ne pénètre son enceint sacrée. À l’est, le dortoir, avec sa grande voûte, et la salle capitulaire. À l’ouest, les logements du cellérier. Il incombait à ce dernier de gérer l’approvisionnement quotidien de nourriture pour les moines ainsi que celle des invités. C’est pourquoi il était logé à proximité immédiate du réfectoire et de la cuisine ainsi que près du hall des invités. Un passage sous le dortoir menait vers l’est à un plus petit cloître de l’infirmerie qui servait aux moins malades ou infirmes.

À l’est du cloître s’étendent le hall et la chapelle de l’infirmerie qui ressemblent dans leurs formes et leurs arrangements à une nef et un chœur d’une autre église. Sous le dortoir, avec vue sur la cour verte ou herbarium, se trouve le pisalis ou calefactory, la salle commune des moines. À l’angle nord-est, on construisit un accès du dortoir au necessarium, un édifice prodigieux en forme de hall normand avec 45 mètre de long sur 8 de large contenant cinquante cinq places. Cela a été construit (comme partout ailleurs) avec le respect le plus poussé des règles d’hygiène et de santé avec un courant d’eau passant dessous de part en part.

Un deuxième dortoir plus petit courait sur un axe est-ouest pour les dignitaires du couvent qui devait dormir dans un dortoir. Près du réfectoire, mais n’attenant pas aux cloîtres, on trouve les salles domestiques qui ont un lien avec lui : au nord, la cuisine de 5 mètres carrés surmontée d’un toit pyramidal élevé et la cour de la cuisine ; à l’ouest, l’office et la pièce où l’on battait le beurre… L’infirmerie avait sa propre petite cuisine. À l’opposé de la porte du réfectoire dans le cloître se trouve deux ‘toilettes’ toujours ajoutées à côté de la salle à manger des moines où ils se lavent avant et après manger.

Les bâtiments dévoués à l’hospitalité étaient divisés en trios groupes. Celui du prieur commençait à l’angle sud-est de la cour verte, et était donc placé le plus près de la partie la plus sacrée de la cathédrale car elle accueillait les membres éminents du clergé et de la noblesse. Celui du cellérier se trouvait à l’extrémité occidentale de la nef. Les visiteurs ordinaires de la classe moyenne y étaient logés. Les pèlerins et les pauvres étaient relégués dans le hall nord, l’aumônerie dans la porte, aussi loin que possible des deux autres bâtiments.

La fondation est l’établissement autorisé à fournir du personnel (dont peu appartient au clergé) à la cathédrale. Celui qui gère la cathédrale est le doyen, en ce moment le très révérend père Robert Willis, assisté d’un chapitre de 24 chanoines, dont quatre sont résidents, les autres étant désigné de façon honoraires par le clergé du diocèse. De plus, des chanoines forment ensemble le Grand Chapitre qui a la responsabilité légale à la fois de la cathédrale et de l’élection de l’archevêque lorsqu’une vacance est prévue. La loi anglaise et la coutume veut qu’ils ne puissent élire que la personne qui a été nommée par le monarque sur proposition du Premier ministre. La fondation inclut aussi les ‘Scholars’ du roi et d’autres officiers dont certains postes sont sur le point de disparaître comme le barbier de la cathédrale. La cathédrale emploie 250 personnes à temps complet ce qui en fait un des plus gros employeurs du district.... Lire la suite (wikipedia)




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