Prisons St Jean et St Georges


Ajouté le 10 Octobre 2006 à 19h27.

Catégorie : Prisons | Vu 708 fois.


Prisons St Jean et St Georges
La prisons St Jean et St Georges.

Coordonné GPS de Prisons St Jean et St Georges : 45°44'47.20" N 4°49'37.87" E
Fichier .kmz (à ouvrir avec Google Earth) : prisons-st-jean-et-st-georges
Pays, ville : France, Lyon

D'autres repères de la catégorie Prisons :

Fleury-MerogisAlcatrazPrison de GuantanamoPrison de Fresnes
En savoir plus, recherchez Prisons St Jean et St Georges sur : Google et Google Image

Résumé : Le rôle de la prison a plus ou moins changé à travers l'Histoire. D'un simple outil de rétention en l'attente d'une peine, il est devenu une peine en soit. Dans certains pays (principalement les démocraties) un outil ayant pour objectif de protéger la société de ses éléments dangereux et de les réinsérer mais il peut être également utilisé comme outil de pression politique dans des contextes plus difficiles. Dans les faits, la réinsertion est rarement pleinement atteinte.

Michel Foucault dans son ouvrage Surveiller et punir indique que l'utilisation comme peine sanctionnant la délinquance est un phénomène récent qui s'est réellement institué au cours du XIXe siècle. Alors qu'avant la prison ne servait qu'à retenir les prisonniers dans l'attente d'une véritable peine (supplice exécution ou bannissement). Les prisonniers étaient retenus dans un même espace avec leurs affaires personnelles et devaient payer leur nourriture. La désorganisation était telle que les suspects d'une même affaire pouvaient facilement s'entendre sur une version des faits avant leur procès. L'exercice de la justice de l'époque était une chose publique. En montrant les suppliciés à la foule et en tenant des exécutions publiques, le roi faisait la démonstration de sa toute puissance.

Michel Foucault cite le grand renfermement ou encore la nef des fous comme exemples particuliers de privation de liberté antérieurs à l'époque moderne. Contrairement à la prison qui établit une peine à la mesure de la faute, il s'agissait de phénomènes d'exclusion où les populations déviantes (délinquants, fous, malades, orphelins, vagabonds, prostituées...) étaient enfermées pêle-mêle en dehors du regard des honnêtes gens sans autre ambition que de les faire disparaître.

L'émergence de la prison s'est faite avec une mise au secret du traitement de la délinquance. Les exécutions publiques se sont tenues dans des lieux de plus en plus discrets jusqu'à être totalement retirées à la vue de la foule. Les supplices considérés comme barbares devaient être remplacés par autre chose. Foucault indique que le choix de la prison était plutôt un choix par défaut, à une époque où la problématique était encore très majoritairement de punir le délinquant, la privation de liberté était la technique coercitive la plus évidente et la moins barbare qui pouvait être imaginée. Il affirme que dès le début l'efficacité de la prison a été remise en cause.

La prison a immédiatement évolué, elle est devenu ce que Foucault nomme une institution disciplinaire. Son organisation visant un contrôle total du prisonnier par une surveillance discrète de tous les instants. Il a trouvé dans l'idée du panoptique de Jeremy Bentham la parfaite illustration de la nouvelle technique carcérale.

L'analyse foucaldienne a cepandant été partiellement remise en question et rendue plus complète, notamment avec les travaux de sociologie de l'expérience carcérale de Gille Chantraine. Pour cet auteur, si le châtiment n'existe plus il a laissé place à une autre forme de châtiment du corps, celui-ci prenant une forme moins violente en accord avec les valeurs des démocraties occidentales. En outre, tout comme les lettres de cachets de l'ancien régime le permettaient, la prison reste dans une optique de maîtrise des indésirables, pauvres et rebelles de la société.

Les ambitions pour la prison ont évolué avec le temps. Peu a peu l'idée que le prisonnier devait réparer le mal qu'il avait fait à la société a fait jour dans les esprits. L'emprisonnement devait donc s'accompagner de travail, le délinquant payait en prison une dette, non pas à ses victimes mais à la société toute entière que son comportement avait lésé. Après avoir fait son temps et payé sa dette le délinquant pouvait ressortir blanchi pour prendre un nouveau départ. Là encore l'application de cet idéal n'a pas été considérée comme une réussite.

Une quatrième vision de la prison comme lieu de rééducation est enfin apparue. La prison avait alors l'ambition de changer les délinquants pour les adapter à la vie normale en société. L'idée forte est celle du redressement, de donner une forme adéquate à des délinquants qui auraient poussé de travers.

La prison d'aujourd'hui est un héritage de ces idéaux qui ne s'excluent pas, la prison se justifie plus ou moins en fonction des lieux et des périodes en fonction de ces quatre idéaux de l'enfermement.

La prison est régulièrement critiquée pour différentes raisons. Il est important de séparer les différents mouvements contestataire.... Lire la suite (wikipedia)




Remonter en haut de la page




Contact - Plan du site
Site optimisé pour Mozilla Firefox v1.5 ou supérieur, résolution 1024x768.
Les marques citées et les logos appartiennent à leurs propriétaires respectifs.
Les images proviennent du logiciel Google Earth - Les textes proviennent du site Wikipedia.
Copyright © 2006 - Google Earth Fan (google.earth.fan.free.fr) - Tous droits réservés.


Add to netvibes Ajouter à Mon Yahoo! Add to Google