Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle


Ajouté le 28 Octobre 2007 à 13h02.

Catégorie : Monuments | Vu 370 fois.


Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle
Le monument Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle.


Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle 3D texturé
Le monument Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle en modèle 3D.


Coordonné GPS de Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle : 42°52'50.10" N 8°32'40.00" W
Fichier .kmz (à ouvrir avec Google Earth) : cathedrale-de-saint-jacques-de-compostelle
Pays, ville : Espagne, Saint-Jacques-de-Compostelle

D'autres repères de la catégorie Monuments :

World Trade CenterSacré-coeurCité des Arts et des Sciences de ValenciaAtomium
En savoir plus, recherchez Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle sur : Google et Google Image

Résumé : Située dans le centre historique de la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle (Santiago de Compostela), but de l'un des plus grands pèlerinages de l'Europe médiévale, c'est encore l'un des plus vivants foyers de la dévotion catholique.

La cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle a été le facteur déterminant pour que l'Espagne entre dans les cercles culturels médiévaux grâce au chemin de Saint-Jacques, route initiatique dans laquelle on suivait le sillage de la Voie lactée.

Elle est consacrée à l'apôtre saint Jacques, saint patron et protecteur de l'Espagne.

La cathédrale a un plan de trois nefs, un vaste transept doté de collatéraux et de tribunes, un chevet à déambulatoire entouré d’une ceinture de chapelles rayonnantes.
La nef centrale est couverte d’une voûte en berceau, ainsi que les latérales. Il a eu neuf tours, deux dans chaque façade et trois dans la croisée du transept. De plan médiéval, elle a eu des adjonctions renaissance et Baroque.
Le sanctuaire est d'une exubérance surprenante dans ce cadre roman. Le maître-autel que surmonte une statue de saint Jacques du XIIIe siècles, somptueusement parée, est dominé par un énorme dais sculpté. Les pèlerins peuvent aller baiser le manteau du saint par un escalier situé derrière l'autel.
Sous le maître-autel une crypte, constituée par les soubassements de l'église du IXe siècle qui abritait le tombeau de l'apôtre, renferme les restes de saint Jacques et de ses disciples : saint Théodore et saint Athanase.

Parmi les beautés de cette cathédrale, on remarque dans le déambulatoire, les belles grilles et la voûte de la chapelle de Mondragòn (1521) ainsi que, dans le croisillon sud, les portes Renaissance de la sacristie et du cloître.
Les chapelles de la cathédrale forment un musée de peintures, de retables, de reliquaires, de sculptures accumulées au cours des siècles.

Ses dimensions intérieures sont de 97m x 67m et d’une hauteur de 32 m.
Chacune de ses façades forment avec ses places respectives de magnifiques ensembles urbains. Celle de l'Obradoiro, chef-d’œuvre de style baroque, a été effectuée par Fernando Casas y Novoa en 1740 ; celle de l'Azabachería est aussi baroque, œuvre de Ferro Caaveiro et Fernández Sarela, modifiée par Ventura Rodriguez ; celle de las Platerías, œuvre de maître Mateo en 1103 ; et surtout, le Porche de la Gloire, sommet de la sculpture romane exécuté par maître Mateo en 1188, il est composé de trois arcs d'un demi-point, le central divisé par un trumeau, où on trouve l’image du maître. Dans les piédroits, les Apôtres et les prophètes maintiennent des conversations sacrées. Dans le tympan, le Sauveur entouré par les quatre Évangélistes.
Au centre de la cathédrale s'élève une tour-lanterne du sommet de laquelle est accroché par des filins d’acier un encensoir en laiton appelé «Botafumeiro». Haut de 1,60 m pesant 54 kg. En certaines occasions on l’agite, il peut alors atteindre la vitesse de 60 km/h. Il fut exécuté par l’orfèvre Losada en 1851.

Le Portail des Orfèvres, car il s’y faisait le commerce de bijoux d’argent, plata en espagnol. en image
La place de Platerías est délimitée par la cathédrale et le cloître dans deux de ses côtés. Contiguë à la cathédrale, se trouve la Maison du Conseil municipal, qui est installée dans le palais Rajoy ou Raxoy.
A droite, se trouve la tour de l’Horloge, ancienne tour fortifiée du XIVe, qui fut élevé à la fin du XVIIe siècle, de son clocher baroque, réalisation de Domindo de Andrade. A gauche, se dresse la tour du Trésor.
Cette belle porte romane à double arcature est sculptée en bas relief de scènes juxtaposées, selon le procédé de Sangüesa et de Leyre.
Compte tenu des différents indices chronologiques, dont une inscription faisant référence à Alphonse VI (1040-1065-1109), on peut dater l’année d’achèvement entre 1112 et 1117.
C’est la seule à s'être maintenue, au sud du transept. Elle a été complétée avec des fragments provenant des autres portails. Composés de dalles très différentes, les deux tympans du double portail de 1103 produisent un effet plutôt disparate.

Sur le tympan de gauche, la Tentation de Jésus dans le désert, assemblée en plusieurs fragments, paraît encore plus hétéroclite.
Sur la droite, on voit une femme à demi-dévêtue qui porte un crâne sur ses genoux. Cette scène peut se référer à une légende initiatique d'origine templière ou peut-être cathare. La légende dit qu'il y eu une pucelle qui serait tombée enceinte, alors qu’elle assurait ne pas avoir eu de contact avec un homme. Ses pères l'ont tuée pour dissimuler la honte et ils l'ont enterrée. Une fois enterrée une tête sortait de la tombe et elle prédisait le futur des hommes. Cette pucelle ne prie pas à genoux mais est assise sur deux de lions. Le sujet est répété dans la cathédrale, dans un chapiteau du déambulatoire ; au lieu de crâne elle soutient une tête monstrueuse.

Et Aymeri Picaud dans son Guide du Pèlerin de commenter : « Et il ne faut pas oublier de mentionner la femme qui se trouve à côté de la Tentation : elle tient, entre ses mains, la tête immonde de son séducteur qui fut tranchée par son propre mari et que, deux fois par jour, sur l'ordre de celui-ci, elle doit embrasser, Ô horrible et admirable châtiment de la femme adultère qu'il faut raconter à tous. »

Le tympan de droite porte, au centre de son registre inférieur, la flagellation du Christ, à côté, à gauche, le couronnement d'épines et la guérison des aveugles, et sur le registre supérieur, très endommagé, l'Adoration des Mages.

Pour la plupart de ces reliefs, on s'accorde à relever, du moins pour les historiens d'art français, de nombreuses ressemblances stylistiques avec Conques, tandis que la scène de la guérison des aveugles est rapprochée de la Basilique de San Isidoro de León.

Sur la frise du centre : le Sauveur, Abraham, et diverses Scènes de l'Ancien Testament.
Sur le piédroit gauche, on trouve, de bas en haut, le roi David, la création d’Adam et le Christ bénissant. le roi David
Les sculptures du roi David jouant du luth et de la création d'Adam témoignent d'une très grande qualité artistique. Cette dernière œuvre surtout, où Adam tient sa main droite sur son cœur, comme pour donner vie à son portrait, rayonne d'une extraordinaire dignité.
C'est probablement de la démolition de la Puerta Francigena que proviennent les reliefs encastrés dans les contreforts des jambages ébrasés de la Puerta de las Platerias et qui datent de la dernière décennie du XIe siècle.
À gauche du vestibule : Adam et Ève chassés du Paradis. Ces statues proviennent de la Porte de Azabachería.

Les pèlerins entraient par la porte Nord de Azabachería comme symbole de ce qui est noir et sortaient purifiés par la porte Sud de Platerías, comme symbole de ce qui est blanc.... Lire la suite (wikipedia)




Remonter en haut de la page




Contact - Plan du site
Site optimisé pour Mozilla Firefox v1.5 ou supérieur, résolution 1024x768.
Les marques citées et les logos appartiennent à leurs propriétaires respectifs.
Les images proviennent du logiciel Google Earth - Les textes proviennent du site Wikipedia.
Copyright © 2006 - Google Earth Fan (google.earth.fan.free.fr) - Tous droits réservés.


Add to netvibes Ajouter à Mon Yahoo! Add to Google