Raffinerie Total


Ajouté le 06 Septembre 2007 à 08h57.

Catégorie : Entreprises | Vu 612 fois.


Raffinerie Total
Le siège social de Raffinerie Total.

Coordonné GPS de Raffinerie Total : 49°29'05.80" N 0°13'40.62" E
Fichier .kmz (à ouvrir avec Google Earth) : raffinerie-total
Pays, ville : France, Le Havre

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Résumé : Total SA est le quatrième major privée pétrolier à l'échelle mondiale, derrière Exxon Mobil, Shell et BP (British Petroleum). Les premières compagnies publiques mondiales, devant les majors, sont la saoudienne Saudi Aramco et l'iranienne NIOC.

C'est la première entreprise française et la première capitalisation boursière de la place parisienne. A noter qu'EDF est devenu le 21 juin 2007 la première capitalisation boursière de Paris avant de relaisser la place quelques jours plus tard à Total.

D'initiative publique, elle a été constituée par les rachats successifs par Total de la société pétrolière belge Petrofina en 1999, qui a donné naissance à Totalfina, par Totalfina d'Elf-Aquitaine en 2000, qui a engendré TotalFinaElf, rebaptisée Total S.A. en 2003.

Total a été créé en 1924 sous le nom de la Compagnie française des pétroles (CFP) afin de gérer les parts que le gouvernement français s'était vu attribuer comme dommage de guerre dans la gestion de la future compagnie pétrolière irakienne, l'Iraq Petroleum Company. À l'origine, c'est une société mixte associant des capitaux d'État et des capitaux privés. Le 21 juin 1985, sa dénomination a été changée en Total - Compagnie française des pétroles (Total CFP) puis transformée en Total le 26 juin 1991. À la suite des rapprochements avec la belge Petrofina et la française Elf Aquitaine la société est devenue Total Fina SA le 14 juin 1999, puis Total Fina Elf SA le 22 mars 2000. L'entreprise a repris la dénomination Total SA le 6 mai 2003.

En 2007, Total SA est la plus grande entreprise française, la première capitalisation boursière de la zone Euro, et le cinquième groupe pétrolier du monde derrière les américains Exxon Mobil et Chevron Texaco, le Neérlandais Shell, et le britannique BP. Elle affiche un bénéfice de 12 milliards d'euros en 2006.

Depuis le 5 avril 2007, Total SA est signataire du Pacte PME.

L'origine d'Elf Aquitaine remonte au 14 juillet 1939, jour où l'on découvrit en France, à Saint-Marcet, en Aquitaine, un champ de gaz. Suite de cette première découverte, la Régie autonome des pétroles (RAP) est créée. Encouragées par ce premier succès, les recherches continuent dans le Sud-Ouest de la France avec la création, en 1941, de la Société nationale des pétroles d'Aquitaine (SNPA), qui découvrira en 1951 le gisement de Lacq. Enfin, en 1945, est créé le Bureau de recherches de pétrole (BRP) avec pour but de rechercher du pétrole outre-mer.

En décembre 1965, par la fusion de la RAP et du BRP, c'est la naissance de l'ERAP (Entreprise de recherches et d'activités pétrolières), holding pour toutes les sociétés existant à l'époque ; parmi celles-ci, se trouvent par conséquent la SNPA, qui devient la principale filiale de la nouvelle maison mère, et l'UGP qui rassemble quant à elle au sein de l'UGD (Union générale de distribution), les sociétés de distribution.

À partir du 28 avril 1967, la Direction a créé le nom « Elf » et le groupe ne vend plus ses produits que sous cette seule marque : Elf. Ce rebranding fut l'occasion du premier 'teasing' français : dans les semaines qui précédèrent la nuit des ronds rouges (en une soirée les différents réseaux de distribution de l'ERAP changent d'enseigne et adoptent la marque Elf) une campagne annonçait bien mystérieusement "Les ronds rouges arrivent".

En rachetant Elf en 2000, Totalfina double quasiment son effectif, ses capacités de production et son chiffre d'affaire.

Nota: Le nom "Elf", contrairement à une idée bien répandue, n'a jamais voulu dire "Essences et Lubrifiants de France". Cet acronyme a été inventé par la suite.

Total a signé un important contrat gazier en Iran entre 1996 et 2003. Conclu en 1997 avec la société pétrolière nationale iranienne NIOC, il associait aussi le russe Gazprom et le malaisien Petronas pour exploiter une partie du gigantesque champ gazier offshore de South Pars, à 100 km des côtes iraniennes, qui contiendrait la moitié des réserves de gaz naturel iraniennes, les deuxièmes au monde.

Un accord passé en 2004 prévoit la production de gaz naturel liquéfié avec la société pétrolière malaisienne Petronas. Le groupe français a investi plus de 2 milliards de dollars dans ce projet opérationnel depuis 2002.

Total serait intervenu directement auprès de Jacques Chirac et Dominique de Villepin pour éviter des sanctions internationales contre l'Iran dans le dossier de l'enrichissement d'uranium (Le Monde du 23 septembre 2006).

Le 18 décembre 2006, une information judiciaire a été ouverte à propos du versement, sur des comptes bancaires suisses, de 60 millions d'euros de commissions occultes par Total. Une partie serait revenue à l'un des fils de l'ancien président iranien Hachemi Rafsandjani. La justice dispose du témoignage d'un dirigeant de la compagnie pétrolière Statoil évoquant l'existence d'un système de corruption en Iran organisé autour d'une fondation présidée par le fils Rafsandjani et des structures installées à Dubaï.

Le parquet de Paris a ouvert en décembre 2006, une information judiciaire pour « abus de biens sociaux » et « corruption d'agents publics étrangers » confiée aux juges du pôle financier, Philippe Courroye et Xavière Simeoni. Une enquête suisse. Les dirigeants de Total se sont réfugiés derrière la « protection des intérêts fondamentaux de la nation » pour s'opposer à une perquisition dans cette affaire. Placé en garde à vue, Christophe de Margerie a été mis en examen le 22 mars 2007 et laissé en liberté sous contrôle judiciaire.

La Suisse a également ouvert une enquête pour « blanchiment » depuis début 2006. 60 millions d'euros de fonds suspects auraient transité sur deux comptes ouverts au nom d'un intermédiaire qui aurait fait transiter des commissions vers l'Iran.

* Depuis août 2002, le juge Philippe Courroye enquête sur des comptes occultes qu'auraient utilisés de grandes entreprises françaises. Entre 1996 et 2001, Total aurait envoyé plusieurs millions de dollars sur des comptes suisses au nom d'une société écran. Celle-ci virait les fonds sur des comptes offshore dans des paradis fiscaux. Il s'agissait de rémunérer des intermédiaires en vue d'obtenir des marchés en Irak ou en Russie. Plusieurs cadres de Total, mis en examen à l'automne 2004, ont reconnu devant le juge qu'il s'agissait d'un système voué à "corrompre les décideurs locaux pour obtenir les marchés".

* Au gré des perquisitions, les enquêteurs ont par exemple retrouvé cette note d'un haut cadre : « Il y a une caisse N chez Total Tanzanie. » Son rédacteur s'en est expliqué sur procès-verbal : « Caisse N signifie caisse noire [...]. On m'avait demandé de faire passer 100 000 dollars à notre filiale en Tanzanie pour rémunérer des décideurs qui ne pouvaient être que politiques. »

* Un autre cadre de Total a ainsi décrit la cagnotte Suisse utilisée en Irak: « La structure a été constituée pour dissimuler les véritables bénéficiaires [...], un écran pour arroser. », l'intermédiaire ayant reçu les fonds « rétrocédant aux officiels irakiens la plus grande partie de sa commission ».

* Ces commissions occultes sont illégales car la France a ratifié en 2000 la convention de l'OCDE sur la corruption interdisant la rémunération de fonctionnaires ou d'agents publics étrangers.... Lire la suite (wikipedia)




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