Centre Georges - Pompidou


Ajouté le 04 Janvier 2007 à 13h46.

Catégorie : Monuments | Vu 436 fois.


Centre Georges - Pompidou
Le monument Centre Georges - Pompidou.

Coordonné GPS de Centre Georges - Pompidou : 48°51'38.15" N 2°21'08.81" E
Fichier .kmz (à ouvrir avec Google Earth) : centre-georges-pompidou
Pays, ville : France, Paris

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Résumé : Le Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou, plus communément appelé Centre Georges-Pompidou, Centre Pompidou ou Centre Beaubourg, est un établissement poly-culturel situé dans le quartier Beaubourg, dans le 4e arrondissement de Paris, entre le quartier des Halles et le Marais.

Le Centre, qui accueille le public depuis 1977, est né de la volonté du Président de la République Georges Pompidou de créer au cœur de Paris une institution culturelle originale entièrement vouée à la création moderne et contemporaine où les arts plastiques voisineraient avec les livres, le design, la musique, le cinéma.

Début 2008, la ville de Metz accueillera une antenne décentralisée du Centre.

En 1969, Georges Pompidou, devenu Président de la République, décida de construire un nouveau musée d'Art moderne et choisit le plateau Beaubourg comme le seul emplacement disponible[5]. Mais, ce terrain étant également le seul susceptible d'accueillir la grande bibliothèque publique[6], il fut décidé, en février 1970, de réunir les deux projets au sein d'un même équipement culturel. Dans la conception du président Pompidou, la bibliothèque devait attirer des visiteurs qui pourraient ensuite découvrir les autres activités proposées. « Je voudrais passionnément, expliqua-t-il, que Paris possède un centre culturel comme on a cherché à en créer aux États-Unis avec un succès jusqu’ici inégal, qui soit à la fois un musée et un centre de création, où les arts plastiques voisineraient avec la musique, le cinéma, les livres, la recherche audiovisuelle, etc. Le musée ne peut être que d’art moderne, puisque nous avons le Louvre. La création, évidemment, serait moderne et évoluerait sans cesse. La bibliothèque attirerait des milliers de lecteurs qui du même coup seraient mis en contact avec les arts. »[7]

La décision de construire « un ensemble monumental consacré à l'art contemporain sur l'emplacement du plateau Beaubourg » à Paris fut prise officiellement par le Président de la République Georges Pompidou lors d'un conseil restreint tenu le 11 décembre 1969, sur la base d'un document programmatique qui avait été rédigé par Sébastien Loste, alors chargé de mission à la Présidence de la République[8]. Le Conseil de Paris donna son accord le 23 décembre.

À l'origine, le Centre devait comprendre un musée d'Art moderne, une bibliothèque publique et le Centre de création industrielle (CCI) créé par François Mathey, conservateur en chef du musée des Arts décoratifs. Mais, en 1971, sous l'impulsion directe de Georges Pompidou, il fut décidé d'y inclure également un centre de création musicale confié à Pierre Boulez, qui acceptait de rentrer en France, où il avait cessé toutes ses activités depuis 1966, et qui devait devenir l'IRCAM (Institut de recherche et coordination acoustique/musique)[9].

D'emblée, le projet fut extrêmement mal accueilli par l'administration. Il réunissait en effet un équipement relevant du ministère des Affaires culturelles (le musée), un autre relevant à l'époque du ministère de l'Éducation nationale (la bibliothèque), et un troisième (l'IRCAM), qui s'affirmait comme indépendant, voire rival, de la direction de la musique, de l'art lyrique et de la danse dont le directeur nommé par André Malraux, le compositeur Marcel Landowski, était en guerre ouverte avec Pierre Boulez. Dans l'esprit de ses concepteurs[10], le Centre se voulait une réponse à un certain nombre de faillites de la politique culturelle française : l'incapacité à créer un musée d'art moderne digne de ce nom, le retard de la lecture publique par rapport notamment à l'Europe du Nord, le dédain dans lequel les autorités avaient tenu la musique contemporaine. Au lendemain de mai 1968, la fondation du Centre Pompidou apparaissait ainsi comme un nouveau défi lancé à l'académisme des institutions culturelles d'État.

À l'issue des travaux conduits depuis 2000, le bâtiment principal du Centre abrite les espaces et activités suivants :

* le Musée national d'art moderne : la présentation permanente des collections d'art moderne dispose de 15.000 m² et présente en permanence 1.330 œuvres sur les 56.000 que comporte la collection du Centre ;
* des galeries d’expositions temporaires (design, photographie, etc.) occupent au total 5.200 m² ;
* la Bibliothèque publique d’information (BPI), avec médiathèque de langues, cinéma, occupe 10.000 m² et offre 2.200 places assises ;
* une bibliothèque spécialisée consacrée à l'art du XXe siècle, la bibliothèque Kandinsky[26], peut également accueillir jusqu'à 76 lecteurs sur une surface de 390 m² ;
* au sein du musée, un espace de consultation documentaire multimédia sur les collections ;
* deux salles de cinéma de 316 et 150 places ;
* une salle de spectacles de 396 places ;
* une salle de débats de 160 places ;
* un espace spécifique pour le jeune public avec galerie d'expositions temporaires et ateliers de pratique artistique.

Le Centre propose également une librairie spécialisée (art, architecture, objets d’art, affiches, photo, etc.) et un restaurant concédé, situé au dernier niveau (Georges).

En dehors du bâtiment principal on trouve :

* sur la piazza, l'Atelier Brancusi ;
* un bâtiment spécifique qui abrite l'IRCAM, avec notamment une salle à jauge et accoustique variable, des studios et une médiathèque ;
* les bureaux ainsi que certaines activités sont répartis dans quatre bâtiments à proximité immédiate (un acquis en 2004 et trois en location).


« Grande affaire » du mandat présidentiel de Georges Pompidou, le Centre national d'art et de culture est le premier des grands projets culturels présidentiels : il servira de précédent, d'inspiration et de modèle à ceux de Valéry Giscard d'Estaing (le musée d'Orsay, l'Institut du monde arabe, la Cité des sciences et de l'industrie), François Mitterrand (le Grand Louvre, la Bibliothèque nationale de France, l'Arche de la Défense) et Jacques Chirac (le musée du quai Branly).

Au-delà des polémiques suscitées par une architecture qui apparut comme audacieuse avant de trouver sa place dans le paysage et dans le tissu urbain parisien, le Centre s'est rapidement imposé comme un succès important en termes de fréquentation, grâce à une programmation attractive et diverses et à des horaires d'ouverture décalés.... Lire la suite (wikipedia)




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