Usine AZF
Ajouté le 02 Janvier 2007 à 12h57.
Catégorie : Divers | Vu 924 fois.
Le repère usine AZF.
Coordonné GPS de Usine AZF : 43°34'01.77" N 1°25'39.19" E
Fichier .kmz (à ouvrir avec Google Earth) :
usine-azf
Pays, ville : France, Toulouse
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Résumé : AZF désignait une usine chimique (AZote Fertilisants) aujourd'hui rasée, qui appartenait jusqu'en 2005 à la société Grande Paroisse. Cette société, alors filiale d'Atofina, regroupait depuis la fusion de Total et d'Elf-Aquitaine toutes les activités chimiques du groupe TotalFinaElf. Cette usine était située à 5 km du centre de Toulouse. Initialement construite à l'écart de la ville en 1920, elle a été progressivement englobée par l'agglomération.
Le 21 septembre 2001, à 10 h 17, un stock d'environ 400 tonnes d'ammonitrate (engrais à base de nitrate d'ammonium) y a explosé (en fait, ce sont environ 40 tonnes sur les 400 stockés qui ont explosé), creusant un cratère de près de 30 mètres de diamètre et d'une dizaine de mètres de profondeur.
Le bilan officiel fait état de 30 morts, dont 21 employés sur le site parmi lesquels 10 salariés de Grande Paroisse, plus de 2 500 blessés graves, et près de 8 000 blessés légers.
La majorité des victimes a subi les effets directs du souffle de l'explosion, ou ses effets indirects, en étant touchés par des objets portés par ce souffle (éclats de verre notamment).
Selon l'Institut de veille sanitaire, de nombreuses personnes souffrent de désordres psychiques (dépressions, angoisses, insomnies). Dix-huit mois après l'explosion, quelque 14 000 personnes étaient toujours sous traitement pour pouvoir dormir, calmer leurs angoisses ou soigner une dépression.
Trois jours seulement après la catastrophe, sans avancer la moindre preuve, le procureur de la République, M. Bréard déclarait qu'il s'agissait « à 99% » d'un accident. Une certitude qui, presque 5 ans après, demande toujours à être justifiée.
Cette hypothèse de l'accident reste cependant toujours privilégiée par les autorités, mais la thèse du procureur semble infirmée. En effet cette thèse (l'accident chimique) postulait que la catastrophe soit la conséquence d'une erreur de manipulation qui aurait conduit un employé d'AZF à déverser, un quart d'heure avant l'explosion, 500 kg de produit chloré pour piscines (DCCNa ou Dichloroisocyanurate de sodium), produit dans une autre partie de l'usine sur le tas d'ammonitrate stocké en vrac, le contact des produits suffisant à déclencher la réaction. Or d'une part la reconstitution réalisée sur place en octobre 2002 a démontré l'impossibilité de confondre les deux produits, ce qui rend ladite erreur très improbable, et d'autre part des expertises internationales n'ont pas pu démontrer la possibilité d'une telle réaction dans les conditions réelles rencontrées ce jour-là.
La thèse d'un attentat a aussi été évoquée par certains médias, la catastrophe s'étant produite dix jours seulement après les attentats de New York et Washington. Cependant, les autorités ont toujours mis cette hypothèse de côté et aucune revendication sérieuse n'a jamais été formulée. D'autres éléments semblent invalider cette hypothèse : selon environ 200 témoins, des phénomènes électriques et électromagnétiques se seraient produits avant et pendant la catastrophe, y compris la veille au soir de l'explosion. Ces témoins auraient assisté à des phénomènes de boules de feu et de rayons lumineux. Ces phénomènes n'auraient pas d'explication dans le cadre d'un acte terroriste et pourraient impliquer des phénomènes d'origine extérieures à l'usine AZF ce qui apporterait un éclairage nouveau et peut être gênant pour certains au regard des responsabilités.
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